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La révolution Francaise



Le divorce avec Shun est enfin prononcé. La note est lourde ! Pendant qu'elle me faisait peur devant son esprit suicidaire si je la quittais, elle photocopiait mes feuilles d'impositions et les articles de la presse à scandale que sollicitait mon attachée de presse ; articles qui me mettaient en situation avec de pseudos nouvelles conquêtes amoureuses sorties tout droit de l'imagination des paparazzi, dans le seul but de faire de la pub et ainsi, accroître les ventes de disques.

Parallèlement, je continue à faire de nombreux reportages photos pour la presse "jeunes" et me retrouve un jour dans un élevage de chiens, en habit d'attaque, en train de me faire mordre pour un dressage... Tout cela pour faire croire aux crédules (je l'apprends à la lecture de l'article), que j'ai un élevage et occupe mon temps de libre à faire du dit dressage.

Ceci me permet, malgré tout, de connaître le vrai éleveur, qui me propose un très beau chiot, un loup bulgare, comme celui de Norbert. J'attends avec impatience son sevrage. Une semaine avant de venir le chercher, un appel téléphonique de l'éleveur m'annonce que le petit chiot s'est enfui de son enclos et c'est fait écraser. Devant ma déception, il m'annonce : - Ne t'en fais pas, j'ai aussi un très beau groenendael que j'avais réservé à Johnny. Il a quatre mois et depuis son sevrage, il n'est toujours pas venu le chercher. Je veux bien te le donner.


 
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La révolution francaise



- Comment s'appelle t-il ?

- Xyprus... Xyprus van der Liequant, plus précisément, il est magnifique et son pedigrée révèle une lignée exceptionnelle.

J'avoue m'en moquer un peu, seules les qualités et l'intelligence de cette race m'intéressent. Je fonce, bien entendu, à Clay Souilly, récupérer ce chiot.

Effectivement, il est magnifique et m'adopte immédiatement. J'en suis si attaché, qu'il ne me quitte jamais, il devient mon ombre, mon fils.